L’importance de l’expérience et des savoirs citoyens ainsi que la volonté d’imaginer de nouvelles formes de collaboration et de mobilisation des connaissances se trouvent au coeur de notre proposition de Réseau.

Nous souhaitons contribuer au développement et au rayonnement des meilleures pratiques de cocréation et de coapprentissage en collaboration AVEC les citoyen·nes dans de nombreux contextes comme l’éducation, les services sociaux, l’habitation, la santé, l’urbanisme et l’environnement.

Elles réfèrent aux inégalités liées aux connaissances qui sont reconnues et valorisées dans les espaces publiques comme l’éducation, la santé, l’urbanisme et la gouvernance.

Elles se manifestent de deux façons principales :

Le Réseau s’appuie sur diverses théories qui reconnaissent le ou la citoyen·ne comme source de connaissances. Ces théories incluent :

  • Les théories des moyens en psychologie écologique,
  • L’éthique pragmatiste et vivante,
  • Les théories de capacitation en économie, et
  • Les théories critiques

Notre Réseau ne cherche pas une théorie unique, mais plutôt à identifier les points communs et les différences entre ces approches. Le but est de favoriser le développement de plusieurs perspectives permettant à des gens de différents milieux, domaines et expertises à participer dans la production de connaissances.

C’est cette pluralité de définitions qui favorise l’imagination, la créativité et la pertinence dans la recherche vers des solutions sociales tangibles et innovations. En résumé, nous visons à combiner différentes perspectives pour une recherche plus inclusive et innovante.

Le Réseau contribue à améliorer les méthodes de recherche cocréative et participative :

  1. Il aide à clarifier les exigences méthodologiques dans différents domaines, où ces approches sont plus ou moins développées.
  2. Il favorise le partage de bonnes pratiques entre chercheur·euses, souvent isolé·es dans leurs départements.
  3. Il agit comme une communauté de pratiques, permettant des échanges et l’amélioration des travaux en cours.
  4. Il encourage le co-apprentissage, qui enrichit les méthodes des membres du Réseau.

Bien que la recherche participative soit établie dans certains domaines, il reste encore beaucoup à explorer et à développer. Le Réseau vise à concrétiser ces possibilités d’apprentissage et de cocréation.

Le Réseau répond à plusieurs besoins pratiques. La recherche cocréative et participative se construit à partir des besoins réels et concrets des parties prenantes. L’aspect collaboratif facilite un transfert de connaissances multidirectionnel et met en dialogue différents types de savoirs pour mieux comprendre et résoudre les problèmes.

  • Les approches cocréatives constituent des opportunités de formation continue et/ou informelle, permettant l’échange et la coconstruction de connaissances fusionnant divers domaines.
  • Pour les chercheur·euses, ces approches ont le potentiel d’augmenter l’utilité et l’utilisation de leurs recherches académiques dans des domaines appliqués.
  • Elles contribuent à la production de connaissances et aux transformations sociales.

En résumé, cette approche bénéficie à tous les participant·es et favorise des changements concrets dans la société.

Il s’agit d’un moment porteur pour s’investir dans la recherche cocréative.

  • La recherche participative gagne en popularité dans plusieurs domaines, comme les sciences humaines et sociales, la santé et les sciences naturelles et le génie.
  • Les organismes subventionnaires encouragent cette approche dans divers domaines.
  • Ces développements s’alignent sur des tendances internationales, notamment en Europe.

Le Réseau vise ainsi à développer et renforcer la recherche cocréative au Québec en créant une infrastructure qui favorise la collaboration et la formation.